SOPK : un médicament antipaludique montre de bons résultats.
Des chercheurs ont découvert qu’un médicament antipaludique pouvait réduire les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
En France, une femme sur dix est concernée par le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Il s’agit d’une maladie hormonale qui peut entraîner des troubles de la fertilité, de la pilosité et des complications métaboliques comme le diabète.
L'essentiel
Des chercheurs ont découvert que le médicament dihydroartémisinine, un type d’artémisinine utilisé pour le traitement du paludisme, pouvait diminuer les symptômes du SOPK.
Les travaux ont montré que ce médicament réduisait les taux sanguins de testostérone, habituellement élevés chez les patientes atteintes de SOPK.
Les chercheurs notent aussi une diminution des kystes.
Actuellement, il n’existe pas de traitement contre le SOPK. Mais des résultats encourageants viennent d’être obtenus par une équipe de chercheurs sur des souris. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Science.
Lors de leurs travaux, ils ont administré aux rongeurs le médicament dihydroartémisinine (un type d’artémisinine utilisé pour le traitement du paludisme). Certaines souris étaient atteintes de SOPK.
Résultats : le médicament a permis de baisser les niveaux de testostérone et empêchait le développement de kystes chez les souris atteintes de SOPK. Autrement dit, le dihydroartémisinine réduisait les symptômes de la maladie.
Les femmes atteintes de SOPK ont un taux de testostérone élevé dans le sang, dû au dérèglement hormonal provoqué par la maladie. Empêcher ces niveaux d’augmenter pourrait donc permettre de réduire, voire guérir la maladie.
Source : https://www.pourquoidocteur.fr/