Parkinson : un nouveau traitement très simple grâce à cette découverte scientifique surprenante ?
Et si la maladie de Parkinson pouvait être évitée en modifiant simplement son alimentation ? C'est ce que suggèrent les résultats de cette étude scientifique. On vous dit tout.
Une récente étude sur la maladie de Parkinson fait un lien surprenant entre le développement de cette maladie neurodégénérative et les bactéries intestinales. En effet, les chercheurs soupçonnent depuis un certain temps qu'il existe un lien entre l'intestin et le cerveau, notamment dans le cas du développement de la maladie de Parkinson. Une maladie qui touche plus de 200 000 personnes en France avec environ 25 000 nouveaux cas détectés chaque année. Au total plus de 10 millions de personnes dans le monde souffrent de cette maladie.
Récemment, une nouvelle étude scientifique suggère que les bactéries intestinales jouent un rôle dans la maladie de Parkinson. Plus précisément, une carence en riboflavine (vitamine B2) et en biotine (vitamine B7). Un traitement par vitamine B pourrait donc suffire pour prévenir la maladie. "La supplémentation en riboflavine et/ou en biotine est susceptible d'être bénéfique pour un sous-ensemble de patients atteints de la maladie de Parkinson, dans laquelle la dysbiose intestinale joue un rôle essentiel", indique Hiroshi Nishiwaki, chercheur en médecine à l'université de Nagoya, dans un article relayé par Science Alert.
Maladie de Parkinson : un traitement prometteur
Ce constat pourrait ainsi limiter les symptômes de la maladie. Pour rappel, ces derniers commencent par de la constipation et des troubles du sommeil, avant d'évoluer vers la démence et la perte du contrôle musculaire. Des recherches antérieures ont montré que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson subissent également des modifications de leur microbiome bien avant l'apparition d'autres signes. Après avoir analysé les échantillons fécaux de 94 patients atteints de la maladie de Parkinson et de 73 témoins relativement sains au Japon, Hiroshi Nishiwaki et son équipe ont comparé leurs résultats avec des données provenant de Chine, de Taïwan, d'Allemagne et des États-Unis.
Source : https://www.aufeminin.com/ Agathe de Fougerolles