Cancer du sein : les hommes diagnostiqués plus tardivement.
Depuis 1985, le mois d’octobre se pare de rose en prévention du cancer du sein. Si chaque année, 60.000 nouvelles femmes en France sont touchées par cette maladie, les hommes sont également concernés.
Le cancer du sein n'affecte pas uniquement les femmes. En effet, les hommes, au même titre que les femmes, ont du tissu mammaire et peuvent donc être touchés par cette maladie.
Les cas sont forcément plus rares : les hommes représentent seulement 1% des cas de cancer du sein. Elle est aussi diagnostiquée plus tard chez l’homme, étant moins connue.
«Du fait de l’absence de programme de dépistage, les hommes sont souvent diagnostiqués à un âge et à un stade de cancer plus avancé que les femmes, ce qui fait que le taux de survie global est moins élevé»,
un risque qui augmente avec l'âge
Le risque de développer un cancer du sein pour un homme augmente avec l’âge. Ainsi, il est plus fréquemment diagnostiqué chez ceux de plus de 60 ans.
Le risque augmente également si d’autres membres de la famille ont eu un cancer du sein ou de l’ovaire : environ un homme sur cinq atteint d’un cancer du sein a un parent proche, homme ou femme, atteint de la maladie.
Dans le détail, les signes de la maladie sont similaires chez l’homme et la femme : masse indolore, douleur ou enflure de la poitrine, écoulement ou saignement du mamelon, croûte, eczéma, ulcération de la peau ou du mamelon, etc.
L’obésité, la prise d'un traitement hormonal augmentant le taux d’œstrogènes dans le corps, et la consommation d’alcool augmentent aussi les possibilités de développer la maladie.
un manque d'études chez les hommes
Les soins sont les mêmes pour les hommes et les femmes : la chirurgie, la mastectomie et la chimiothérapie sont les traitements les plus courants.
Les associations déplorent néanmoins un manque d’études sur le cancer du sein chez l’homme, qui pourraient permettre de mieux comprendre la maladie et surtout, mieux la traiter. «Les études cliniques les incluent rarement et les conclusions obtenues chez les femmes sont souvent extrapolées aux hommes», ajoute la fondation.
Source : https://www.cnews.fr/