Diabète : L’ANSM alerte sur les appareils de mesure de glycémie sans piqûre vendus sur Internet.
Danger : Les autorités rappellent qu’il n’existe aucune méthode reconnue pour mesurer la glycémie sans prélèvement de sang ou sans capteur sous-cutané.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ont décidé d’alerter les patients souffrant de diabète. Les deux structures mettent en effet en garde contre des appareils de mesure de glycémie sans piqûre, dont certaines plateformes ou les réseaux sociaux font la promotion.
« Ces appareils sont trompeurs car ils ne peuvent pas donner de valeurs de glycémie fiables, mettant ainsi en danger la santé des personnes diabétiques », explique ainsi un communiqué mis en ligne ce lundi. L’ANSMS évoque « un risque considérable » pour les patients, alors que les publicités pour ces produits promettent une méthode non invasive et sans douleur.
Des bagues ou des montres connectées
Ces appareils présentés comme innovants sont commercialisés sous la forme de bagues, de montres connectées ou de moniteurs à placer sur le doigt. Il s’agit en réalité de produits non validés sur le plan médical. De plus, les vendeurs peuvent usurper les logos de l’ANSM, la Fédération française des diabétiques (FFD), l’INSERM, ou la Société francophone du diabète (SFD) pour promouvoir les appareils. Or, il s’agit d’une fraude.
L’ANSM et la DGCCRF recommandent aux consommateurs de ne plus utiliser ces articles et de demander un remboursement. Les seuls appareils qui peuvent mesurer la glycémie de façon fiable restent ceux fonctionnant par prélèvement d’une goutte de sang ou par un capteur sous-cutané.
Un risque de coma ou de décès
« Les autorités rappellent qu’il n’existe à ce jour aucun dispositif de suivi de la glycémie par simple contact de la peau dont la fiabilité et la sécurité ont été démontrées suivant la réglementation applicable », précise le communiqué. Les appareils mis en cause peuvent transmettre des données erronées et donc entraîner un retard dans la prise en charge d’une hypoglycémie ou d’une hyperglycémie. Ce qui peut conduire à « des hospitalisations, un coma, voire même le décès ».
Source : https://www.20minutes.fr/