Chikungunya : 204 nouveaux cas en une semaine à La Réunion.
La propagation du virus s’accélère sur l’île, avec un foyer particulièrement actif au Tampon. Des mesures de lutte collective sont intensifiées.
La circulation du chikungunya s’intensifie à La Réunion. Entre le 27 janvier et le 2 février 2025, 204 nouveaux cas ont été recensés, portant le total à 783 cas autochtones depuis le 23 août 2024, dont 671 depuis le début de l’année.
Le virus touche particulièrement les communes de l’Étang-Salé et du Tampon, même si une stabilisation semble s’amorcer dans la première. Au Tampon, en revanche, la situation continue de se dégrader. Les Avirons, Petite-Île, Saint-Denis, Saint-Leu, Saint-Louis, Sainte-Marie et Saint-Joseph sont également concernés par une circulation accrue du virus.
Activité réduite aux urgences
Malgré cette intensification, l’impact sanitaire reste limité. Les services d’urgence enregistrent une activité très réduite, et seules trois hospitalisations de plus de 24 heures ont été signalées. La période actuelle de l’été austral, marquée par des pluies récentes, offre des conditions propices à la propagation des arboviroses, notamment le chikungunya et la dengue.
Face à cette recrudescence, les autorités mettent en œuvre des actions de terrain pour limiter la propagation du virus. L’Agence Régionale de Santé (ARS), en partenariat avec les communes, mène des opérations de salubrité publique, telles que l’entretien des espaces publics, des actions « Vid fond’cour » pour éliminer les gîtes larvaires, et des campagnes de sensibilisation. La Région, le Département et les intercommunalités sont également mobilisés pour renforcer la lutte anti-vectorielle en formant leur personnel et relayant les informations auprès de la population.
Source : ARS