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  • CHU SUD : faire remarcher les paralysés, ce n’est pas pour demain
Created by
FJ
Created
lundi 10 décembre 2018

Ce serait possible grâce à un implant

Le Dr Alexandre Simonin, neurochirurgien du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne (Suisse), était de passage au CHU Sud de La Réunion récemment. Ce spécialiste a participé à un programme de recherches conjoint du CHUV et de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, dirigé par un neuroscientifique français, Grégoire Courtine. Le but : permettre à des personnes ayant perdu leur mobilité de remarcher grâce à un stimulateur électrique. Avec le Docteur Sébastien Freppel, neurochirurgien au CHU Sud, il nous a expliqué l’extraordinaire avancée et les limites de cette innovation qui pourrait être un jour développée à La Réunion.

Et si le miracle devenait possible ? Qu’après un accident vous ayant privé de l’usage de vos jambes, vous pouviez de nouveau remarcher ? Vu le nombre d’accidents graves que connaît notre département, en voilà une annonce prometteuse ! Mais levez le pied quand même car le miracle n’est pas pour demain.

En fait, comme l’annonçait en novembre l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et le Centre hospitalier universitaire vaudois de cette même ville, grâce à un stimulateur électrique positionné sur la moelle épinière au niveau des vertèbres lombaires et aussi, il faut bien le souligner, à un programme intensif de rééducation, trois patients souffrant de paralysies chroniques ont pu effectuer remarcher à l’aide de béquilles ou de déambulateur.

" Ces patients souffraient de lésions médulaires empêchant la connexion entre le cerveau et les nerfs de leurs membres inférieurs ", explique le Dr Alexandre Simonin, neurochirurgien suisse de passage au CHU Sud de La Réunion. " Stimulées par des électrodes, des zones spécifiques de la moelle épinière vont être activées pour reproduire par imitation les informations que le cerveau lance pour activer le mouvement de marche ", précise le médecin suisse.

Inutile sur une fonction totalement perdue

" Il n’y a pas de miracle, pas encore, relativise le Dr Sébastien Freppel, neurochirurgien au CHU Sud. Cette technologie, prometteuse, ne peut rien pour les patients ayant perdu toute motricité. On ne peut pas faire repousser des fibres nerveuses sur une moelle épinière coupée. Rien ne permet aujourd’hui de récupérer une fonction perdue. Pour que cela fonctionne, il faut qu’en périphérie de la lésion de la moelle épinière les neurones restants fonctionnent encore, mal peut-être, mais fonctionnent. "

Comment fonctionne ce stimulateur ?

Il s’agit d’un implant équipé de seize électrodes, que le neurochirurgien va insérer au niveau des lombaires, au contact de la moelle épinière, juste au-dessus de la lésion.

" C'est une technique courante, ce type d’implant est couramment utilisé pour lutter contre la douleur chronique ", précise le Dr Sébastien Freppel. A l’implant est associé un générateur sans fil au niveau de l’abdomen, qui sera piloté à distance par un ordinateur pour transmettre à l’implant des signaux électriques et l’activer afin de stimuler les nerfs des jambes.

Des mois de rééducation

Le résultat n’est pas immédiat. Il faut des mois de rééducation pour que le patient parvienne à poser un pied devant l’autre. "Cette stimulation électrique permet de gagner du temps et de l’efficacité sur la rééducation, souligne le Dr Sébastien Freppel.

Jusqu'ici, trois patients ont participé à cette étude. "Les résultats montrent que cette technologie a permis une amélioration de la rééducation, mais il y a des contraintes importantes, le patient ne remarche évidemment pas spontanément : il faut un équipement lourd. Le poids du corps est porté par un harnais, et, au fil des mois, le patient peut parvenir à se déplacer, selon le niveau de lésion, avec des béquilles ou avec un déambulateur ", conclut le Dr Alexandre Simonin.

Au fil de la rééducation, les trois patients participant à l'étude ont réussi à marcher sans s’aider de leurs mains sur plus d’un kilomètre avec l’aide d’une stimulation électrique ciblée et d’un harnais connecté, à réorganiser leurs fibres nerveuses pour mieux se mouvoir, à récupérer du volume et du tonus musculaire. Deux d’entre eux ont même réussi à marcher sans l’aide de la stimulation.

De nouvelles recherches pour une prise en charge plus précoce

Cinq autres patients ayant perdu leur motricité depuis longtemps et d’autres plus récemment accidentés devraient rejoindre ce programme d’étude prochainement. Le but est de faire évoluer cette neurotechnologie, pour la tester tôt après le traumatisme, quand le potentiel de rétablissement est élevé et que le système neuromusculaire n’a pas encore subi le phénomène d’atrophie consécutif à la paralysie chronique.

Quoi qu'il en soit, la performance n'en est qu'au stade de recherche. Viendra ensuite l'étude statistique. "C'est une technique intéressante, amenée à se développer, mais c'est une technique chirurgicale, donc invasive, avec des complications possibles qu'il faut étudier avant de la généraliser", conclut le Dr Sébastien Freppel.

Autrement dit, avant que cette technologique innovante soit reconnue par les autorités de santé, prise en charge par l'assurance maladie et pratiquée à La Réunion, il peut se passer cinq à dix ans encore.

Source : www.ipreunion.com le 10 décembre 2018

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