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Prosanté Nom
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jeudi 23 juin 2016
La dengue est une maladie transmise par les moustiques. Depuis fin 2015, 224 cas autochtones de dengue
ont été confirmés à La Réunion. Au cours des deux dernières semaines, 7 nouveaux cas ont été identifiés. La circulation du virus de la dengue semble ralentir depuis trois semaines, mais le virus reste présent à La Réunion dans plusieurs communes de l’île : Saint-Louis, Saint-Joseph, le Tampon, Saint-Denis, Etang-Salé. Des opérations se poursuivent dans les quartiers touchés par la dengue pour mobiliser l’ensemble des acteurs. L’ARS OI incite la population à lutter activement contre la prolifération des moustiques pendant l’hiver austral afin de limiter les risques de survenue d’une épidémie au retour de l’été.
Situation épidémiologique
Au cours des deux dernières semaines (soit du 6 au 20 juin), 7 nouveaux cas autochtones de dengue ont été identifiés à la Réunion. La circulation virale semble ralentir avec l’entrée dans l’hiver austral et des conditions propices à la baisse de la densité vectorielle. Cependant, cette tendance à la baisse doit être interprétée avec précaution et confirmée au cours des semaines à venir. Au total, depuis la mise en évidence d’une circulation virale fin 2015, 224 cas autochtones de dengue ont été identifiés. Etant donné que les patients infectés par le virus de la dengue ne donnent pas systématiquement lieu à une consultation médicale et/ou une confirmation biologique, le nombre réel de cas dans l’île est probablement largement plus élevé. La plupart des nouveaux cas identifiés au cours des deux dernières semaines habitent des communes touchées depuis plusieurs semaines par la circulation du virus de la dengue (Saint-Louis, Saint-Joseph, et Le Tampon). Deux cas ont été identifiés sur les communes de Saint-Denis et Etang-Salé où une circulation virale modérée a récemment été mise en évidence.
Face à cette situation, depuis le 4 mai 2016, l'ARS Océan Indien a décidé d'activer le niveau 2B du plan Orsec de lutte contre les arboviroses (« Intensification de la circulation virale autochtone et risque d'évolution vers une épidémie »).
>> Pour en savoir plus sur le plan ORSEC : télécharger le dossier de presse du 4 mai 2016
Opérations de lutte contre les moustiques
Les autorités sanitaires constatent que même si la population connaît bien les gestes de prévention, ces derniers restent insuffisamment mis en œuvre. En effet, les équipes de l’ARS OI relèvent la présence régulière de gîtes larvaires dans les quartiers où circulent la dengue et ce, malgré leurs passages répétés (près d’une maison sur 5 contient encore au moins un gîte larvaire).
C’est pourquoi, à partir de cette semaine, des actions de mobilisation sont organisées dans les quartiers concernés, et se poursuivront jusqu’à la fin du mois de juin. Différents partenaires sont mobilisés auprès de l’ARS OI pour ces actions :
• les 6 communes où circule le virus,
• les 3 intercommunalités en charge de la collecte des déchets,
• le conseil régional,
• 21 associations du dispositif « emplois verts » et du plan « ravines »,
• l’AVPUR (Association de Valorisation des Pneumatiques Usagés de la Réunion).
>> Objectifs de ces opérations :
• rappeler à la population la nécessité de mettre en œuvre les gestes de prévention (protection contre les piqûres et élimination des gîtes larvaires)
• supprimer tous les récipients retenant de l’eau favorables au développement des moustiques.
.
>> Déroulement des opérations
Plus de 300 personnes formées par l’ARS OI participent à ces actions aux côtés des agents du service de lutte anti-vectorielle afin de démultiplier les actions de sensibilisation, prévention et d’élimination des gîtes larvaires que ce soit sur le domaine public ou dans les cours et jardins des particuliers. Le dispositif déployé dans chacun de ces quartiers est similaire et prévoit :
• information de la population par distribution d’un avis dans les boîtes aux lettres et/ou organisations de réunions de quartier
• sensibilisation de la population en porte à porte, et suppression des gîtes larvaires dans les cours et jardins des particuliers avec appui si besoin à l’enlèvement de déchets susceptibles de retenir l’eau (encombrants, pneus…)• Entretien et nettoyage du domaine public (élimination des amas de déchets, élagage, nettoyage des ravines, contrôle des abords des bâtiments publics, etc.)
• Collecte des déchets
• Traitement insecticide des cours et jardins par les agents de la lutte anti-vectorielle
• Pulvérisations spatiales nocturnes à l’aide d’appareils montés sur des pick-up.
Très bien accueillies par la population, ces actions viennent compléter et conforter les actions préalablement réalisées dans ces zones. Elles favorisent l’adhésion des habitants car :
• Les gestes de prévention sont expliqués par des acteurs implantés dans les quartiers, et donc connus du public ;
• Des solutions immédiates sont proposées par l’enlèvement et la collecte de certains déchets
Situation épidémiologique
Au cours des deux dernières semaines (soit du 6 au 20 juin), 7 nouveaux cas autochtones de dengue ont été identifiés à la Réunion. La circulation virale semble ralentir avec l’entrée dans l’hiver austral et des conditions propices à la baisse de la densité vectorielle. Cependant, cette tendance à la baisse doit être interprétée avec précaution et confirmée au cours des semaines à venir. Au total, depuis la mise en évidence d’une circulation virale fin 2015, 224 cas autochtones de dengue ont été identifiés. Etant donné que les patients infectés par le virus de la dengue ne donnent pas systématiquement lieu à une consultation médicale et/ou une confirmation biologique, le nombre réel de cas dans l’île est probablement largement plus élevé. La plupart des nouveaux cas identifiés au cours des deux dernières semaines habitent des communes touchées depuis plusieurs semaines par la circulation du virus de la dengue (Saint-Louis, Saint-Joseph, et Le Tampon). Deux cas ont été identifiés sur les communes de Saint-Denis et Etang-Salé où une circulation virale modérée a récemment été mise en évidence.
Face à cette situation, depuis le 4 mai 2016, l'ARS Océan Indien a décidé d'activer le niveau 2B du plan Orsec de lutte contre les arboviroses (« Intensification de la circulation virale autochtone et risque d'évolution vers une épidémie »).
>> Pour en savoir plus sur le plan ORSEC : télécharger le dossier de presse du 4 mai 2016
Opérations de lutte contre les moustiques
Les autorités sanitaires constatent que même si la population connaît bien les gestes de prévention, ces derniers restent insuffisamment mis en œuvre. En effet, les équipes de l’ARS OI relèvent la présence régulière de gîtes larvaires dans les quartiers où circulent la dengue et ce, malgré leurs passages répétés (près d’une maison sur 5 contient encore au moins un gîte larvaire).
C’est pourquoi, à partir de cette semaine, des actions de mobilisation sont organisées dans les quartiers concernés, et se poursuivront jusqu’à la fin du mois de juin. Différents partenaires sont mobilisés auprès de l’ARS OI pour ces actions :
• les 6 communes où circule le virus,
• les 3 intercommunalités en charge de la collecte des déchets,
• le conseil régional,
• 21 associations du dispositif « emplois verts » et du plan « ravines »,
• l’AVPUR (Association de Valorisation des Pneumatiques Usagés de la Réunion).
>> Objectifs de ces opérations :
• rappeler à la population la nécessité de mettre en œuvre les gestes de prévention (protection contre les piqûres et élimination des gîtes larvaires)
• supprimer tous les récipients retenant de l’eau favorables au développement des moustiques.
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>> Déroulement des opérations
Plus de 300 personnes formées par l’ARS OI participent à ces actions aux côtés des agents du service de lutte anti-vectorielle afin de démultiplier les actions de sensibilisation, prévention et d’élimination des gîtes larvaires que ce soit sur le domaine public ou dans les cours et jardins des particuliers. Le dispositif déployé dans chacun de ces quartiers est similaire et prévoit :
• information de la population par distribution d’un avis dans les boîtes aux lettres et/ou organisations de réunions de quartier
• sensibilisation de la population en porte à porte, et suppression des gîtes larvaires dans les cours et jardins des particuliers avec appui si besoin à l’enlèvement de déchets susceptibles de retenir l’eau (encombrants, pneus…)• Entretien et nettoyage du domaine public (élimination des amas de déchets, élagage, nettoyage des ravines, contrôle des abords des bâtiments publics, etc.)
• Collecte des déchets
• Traitement insecticide des cours et jardins par les agents de la lutte anti-vectorielle
• Pulvérisations spatiales nocturnes à l’aide d’appareils montés sur des pick-up.
Très bien accueillies par la population, ces actions viennent compléter et conforter les actions préalablement réalisées dans ces zones. Elles favorisent l’adhésion des habitants car :
• Les gestes de prévention sont expliqués par des acteurs implantés dans les quartiers, et donc connus du public ;
• Des solutions immédiates sont proposées par l’enlèvement et la collecte de certains déchets
Publié le 22 juin 2016
Source arsoi
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